J. Alexys Anderson
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| Sujet: j. alexys ; « fuckingangel » | FINI Ven 11 Juin - 16:40 | |
| welcome to jamaica © blood NOM(S): sorensen PRÉNOM(S): jaden ; alexys DATE DE NAISSANCE: 24 décembre 1988 ÂGE: 21 ans NATIONALITÉ: québécoise & américaine ÉTAT CIVIL : divorcée. GROUPE: cold hard bitch.
“Une grande et longue salle, aboutissant à une grande porte. Un hall d’entrée avec quelques sièges, trois ou quatre bancs sur chaque coté pour pouvoir s’asseoir dans des moments qui nous semblent infinis, qui ne trouveront jamais de fin d’après nous. Un carrelage blanc, de marbre, rempli de froideur malgré les rayons de chaleur provenant du soleil qui se ricochent sur chaque carreau. Une grande porte en bois, en face de la première, imposante et fermée. Le silence règne entre ces quatre murs, seul le bruit de mes talons raisonnent clairement à chaque pas que j’entretiens afin d’extirper l’angoisse, la colère, la panique, la tristesse en moi. La porte en bois reste fermée. Le temps semble s’être arrêter tant qu’il me parait long… Finalement, le bruit de mes talons cesse de retentir dans le hall. Je m’assoies, posant mes coudes sur mes genoux afin de cacher mon visage dans mes mains. Les larmes finissent par remporter la victoire. Des perles salées commencent alors à dégringoler sur mes joues… Mes yeux se ferment, me replongeant dans mon passé noyé par les larmes, le temps d’attendre la fin du jugement. Le temps d’attendre la rupture du pronom « nous »…”
Un papillon de couleur blanche, sur un épi de blé doré. Un papillon léger, qui semble porter sur ses ailes l’infini. Il reste pendant un petit moment immobile, se laissant bercer par la légère brise faisant danser dans une légèreté les épis de blés. Finalement, ce papillon prend son envol. Il déploie ses ailes, puis prend la direction de l’au delà, d’ailleurs. Du ciel. Un ciel bleu, sans aucun nuage mais avec un soleil flamboyant de tous les feux. Un soleil qui sème sa chaleur, parmi ce champ de blé. Un champ de blé, de couleur dorée tant que les blés semblent jaunes, propice à une récolte succulente. un champ de blé, à perte de vue. Chaque épi ressemblant à son voisin. Chaque épi subissant cette fine brise, les faisant ainsi courbés puis se relevés. Une danse sauvage. Délicate, légère et régulière. Au fond de ce champ, des montagnes. Marrons, vertes, jaunes, grises... Parmi ces blés dorés, des coccinelles, des fourmis vivant à leur gré. Dans le ciel, des oiseaux se laissant voler par le léger vent. Hirondelles, rossignols… tout parait parfait, beau et merveilleux.
Parmi ces épis de blés, se trouvent deux êtres couchés. Deux âmes amoureuses ; lui et moi. Mon homme, ma vie, mon ange, celui que j’aime et que je ne cesserais jamais d’aimer. A ce moment là de ma vie, je ne m’imaginais pas connaître une fin autant dramatique. Non, je nous imaginais lui et moi, formant une famille, connaissant une fin heureuse, celles des contes de fées par exemple. Pour moi, à ce moment là, ma vie ne se résumait en un seul mot, un unique mot : lui. J’étais liée à lui, j’étais dépendante de lui comme on l’est lorsqu’on se drogue. S’il partait, moi aussi. S’il devait mourir, je lui suivrais. Je ne pouvais m’imaginer une seconde vie sans lui, en refaire une sans lui. Je n’en avais pas la force. J’en étais incapable.
Le vent caresse nos visages. Doucement, délicatement, tendrement. Lui et moi sommes sur le dos, couchés, enlacés, en train de contempler le ciel bleuté, silencieusement. On écoute nos battements de cœur. Une parfaite harmonie. Une parfaite musique. Le silence nous est carrément indifférent. Le vent nous berce, nous rafraîchit. Nous n’avons pas chaud, ni froid. Nous sommes parfaitement bien, profitant de ce moment agréable. Un de ses bras enlace ma hanche. La main du second bras est entremêlée avec ma main. Un lien. Un lien fusionnel, passionnel et amoureux. Nous sommes parfaitement immobiles, seuls les blés bougent dus la légère brise du vent. Mais le temps passe, je le sens. Comme j’aimerais qu’il ne s’arrête, qu’il se fige pour l’éternité. Puis une caresse, une seconde… et un souffle. Un souffle chaud, masculin qui me procure d’intenses frissons. Un murmure. Quelques mots. Simples mais sincères. « Je t’aime Jaden Alexys Sorensen… Je te promets de ne jamais te quitter. ». Finalement, nos lèvres se scellèrent une nouvelle fois, mais cette fois ci cette nouvelle danse fut plus passionnelle, brûlante de désirs, sauvage…
“Dans ce paysage champêtre, il m’avait fait une promesse, qui n’a finalement pas réussi à tenir jusqu’au bout de sa vie. Il m’avait dit ces trois petits mots, tous aussi importants les uns les autres. Quant à moi, je venais de lui offrir mon plus beau cadeau ; on s’était uni pour la vie. Mais à cette époque là, nous étions de parfaits adolescents insouciants, préférant vivre le jour au jour se fichant des conséquences. J’étais tellement naïve, tellement amoureuse que je n’imaginais pas une fin autant dramatique pour lui et moi, mais plutôt une fin, comme celles des contes de fées : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Fuck les contes de fées, fuck les histoires d’amour. Je les déteste, comme je le déteste à présent.… A présent, je souhaite oublier ce souvenir, qu’il soit effacé de mon cœur, de ma mémoire. Je soupire, mais un second souvenir – un des plus douloureux – revient de l’obscurité de mes douleurs, de ma peine mortelle…”
Moi, du moins mon reflet dans une glace. J’avais l’air plus vieille, beaucoup plus vieille. Je devais avoir dans les dix-sept ans. J’venais peut être de les avoir, j’sais pas. J’portais une robe. Une robe en forme de bustier, et cintrée à la taille par une ceinture noire. Cette robe m’arrivait aux genoux. Elle avait l’air d’être en soie, légèrement et plutôt élégante. Sa couleur semblait être foncée, déviant dans les tons vert sombre. On pouvait apercevoir ma peau, cette paleur à en faire palir plus d’une. J’étais en train de m’contempler, attendant certainement quelque chose ou quelqu’un ou encore une certaine heure. Le temps devait être comme au « ralentit » pour m’contempler dans une glace, autant longtemps… Non, je me trompe peut être. Etant habillée d’une telle manière, je devais l’attendre. Lui, cet ange. Mon ange. Celui que j’aimais de tout mon cœur, de toute mon existance. Celui qui faisait de ma vie, un véritable conte de fées. Alors, si je m’contemplais depuis si longtemps, c’était que j’avais peur de le décevoir, peur d’être pas autant belle que le premier jour, peur qu’il me délaisse, peur qu’il se met en colère car j’étais pas aussi belle lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois. J’étais tout simplement amoureuse... Puis, vint un autre reflet se coller au mien. Un reflet masculin cette fois. Un homme, du même age que moi, ou peut être d’un an mon ainé. Un jeune homme au regard hypnotisant. Cet homme, c’était lui. Celui qui deviendra mon mari plus tard. Celui avec qui je pensais finir ma vie. Celui que j’aime passionnément tout simplement. Mon ange. Ses yeux me fixèrent pendant un instant. Alors un sourire tendre et doux vint apparaître sur son minois d’ange. Sa main commença alors à se balader sur mes hanches, et mon reflet frissonna avec douceur. Enfin, sa main vint s’entrelacer entre mes doigts, formant plus qu’une main. Je fixai alors nos deux mains. Un lien. Notre lien. Pour l’éternité. A jamais. Puis, ses lèvres bougèrent pour venir me murmurer, près de mon oreille : « Je t’aime Mademoiselle Sorensen, future madame Calloway… ». Ces mots, ses mots, sont devenus au fur et à mesure, des marques indélébiles sur mon cœur… J’allais enfin devenir sa fiancée… On allait enfin officialiser notre union, malgré le refus de mes parents et des siens. Mais notre amour ne pouvait s'arrêter ici... Du moins c'est ce que je pensais lors de cette soirée
“Ca a été une des plus belles soirées de ma vie. Le dîner avait été parfait, le cadre idéal, sa demande des plus romantique. J’avais bien sur répondu oui et j’avais aussi versé une petite larme, mais une de joie et non de tristesse. A cet instant de ma vie, j’avais été plus qu’heureuse. Ma vie allait prendre un tout nouveau sens. J’allais la partager avec celui que j’aimais. C’était comme un de mes nombreux rêves… J’avais tant rêvé de nos fiançailles, j’avais tant rêvé de lui dire « oui ». Cette nuit là a été une des plus belles par la suite. Il m’a emmené au-delà du septième ciel. Je ne pensais pas du tout à vivre une aussi belle histoire. Mais chaque chose a une fin, plus ou moins dramatique… Dieu a choisi que j’en connaisse une atroce. Je laisse échapper quelques sanglots, avant qu’un troisième souvenir vint envahir mes pensées et mes larmes qui s’amplifient davantage à son arrivée. Un souvenir plus que douloureux…”
Notre mariage remontait déjà à un ou deux ans. Je ne sais plus exactement, et je ne souhaite pas rechercher l’exactitude de ce fait. Depuis quelques semaines déjà, je le voyais que très rarement. Il rentrait tard. Le plus souvent, j’étais déjà couchée, l’attendant sous la couette, attendant ses bras afin de me réchauffer. Mais le sommeil remportait toujours la victoire et je sombrais dans une noirceur mortelle, chaque nuit bien avant qu’il rentre. Chacune de mes nuits se ressemblait de plus en plus ; j’avais froid, je tremblais, je pleurais, je criais de douleur, comme si l’absence de mon mari se ressentait en moi, telle un trou en moi. Tout ce que je demandais c’était juste ses bras et sa chaleur avant que je sombre dans un néant total. Mais il ne rentrait pas plus tôt pour être avec moi, passer un moment avec son épouse qu’il avait épousé un an ou deux ans auparavant. J’avais même l’impression que c’était plutôt l’effet inverse : il rentrait à la maison de plus en plus tard et lorsque je me réveillais le matin, en sursaut, seule la solitude était à sa place. J’avais certes la preuve qu’il avait passé la nuit à mes cotés, mais il s’était échappé au levé du soleil, comme un rêve. J’avais rien qu’un petit mot, posé sur son oreiller à chacun de mes réveils, unique preuve de sa présence : « je t’aime alexys. ». Malheureusement, je ne ressentais plus l’amour que j’avais ressenti dans le passé. C’était comme si notre amour était entrain de s’éteindre progressivement. Ma flamme pour lui me brûlait davantage chaque jour, quant à lui, je supposais que sa flamme pour moi disparaissait en lui. Puis, une nuit de décembre, une nuit noire, il rentra vers minuit, légèrement plus tôt. J’avais pour une fois gagner la guerre entre moi et mon sommeil. J’étais parfaitement réveillée lorsqu’il pénétra dans le salon, moi assise sur le canapé. Cependant, je ne le reconnaissais plus : il était complètement saoul. Il avait changé ; ce n’était plus le mari que j’avais épousé. Puis, c’est aller si rapidement que je ne peux m’en souvenir complètement. En cette nuit d’hiver, il m’a violé, il a abusé de moi. Il a été violent cette nuit là. Il n’a jamais été autant violent depuis notre union devant Dieu. Je me souviens que j’en avais même pleurer, pleurer de douleurs, pleurer de souffrance. Terrorisée, malheureuse, je n’avais pu me défendre contre ce sauvage, contre mon mari. J’ai cru que j’allais jamais revoir l’aurore tant qu’il m’avait fait du mal…
“Cette nuit de décembre a été la première mais jamais la dernière. Elle s’est finalement répétée pendant quelques mois, voire peut être une année entière. Je l’ignore tant que j’avais perdu la notion du temps, la notion de la vie étant au bord de la mort, lors de chacune des nuits partagées avec lui. Je subissais, jamais j’évitais. Pour moi, c’était finalement devenu une habitude, comme l’habitude de prendre du café le matin. Notre amour a décliné jusqu’à mourir définitivement. Aujourd’hui, j’ai enfin réussi à reprendre le contrôle de ma vie. En ce jour, j’enterre cet amour. J’enterre aussi l’espoir de le revoir, ou de construire une quelconque histoire d’amour avec un autre homme. Dans quelques minutes, le jugement touchera à sa fin : il sera accusé de viol à plusieurs reprises envers sa femme et je reprendrais mon nom de jeune fille Sorensen. Je ne le verrais plus jamais et aucun autre homme ne me fera souffrir. Je m’en fais la promesse ; juste assouvir mes désirs. A présent, direction la Jamaïque…”
Dernière édition par J. Alexys Sorensen le Mar 15 Juin - 8:52, édité 13 fois |
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Sidney White-LancasterFOR SID'S SAKE • this is us against the world
▬ Messages : 213 ▬ Pseudo : Mariche²
| Sujet: Re: j. alexys ; « fuckingangel » | FINI Dim 13 Juin - 16:46 | |
| - Tara K. O'Connor a écrit:
Mon plus beau rôle ce fait avec Jessica Stroup alors je ne peux qu'adorer cette magnifique actrice.
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche (:
ça c'est parce que tu es la fille la plus rose que j'ai jamais vu JSTROUP, bon choix d'avatar, Bienvenue parmis nous, bon courage pour ta fiche & puis amuse-toi bien chez les dingues x) |
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