Heartquake
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 ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough

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Ainsley Moss-Vineyard
Ainsley Moss-Vineyard

    EAT ME INSIDE
    out of the world you know

▬ Messages : 67
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ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough Vide
MessageSujet: ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough   ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough EmptyMar 25 Mai - 23:12

welcome to jamaica


ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough 2h4jgg6
© escargot24
NOM(S): moss-vineyard. PRÉNOM(S): ainsley james. DATE DE NAISSANCE: 12 septembre 1986. ÂGE: 23 ans. NATIONALITÉ: américaine. ÉTAT CIVIL : en couple.

    SOMEWHERE SOMETHING'S GOING ON
    « Putain Rhian, arrête de crier, tu vas la... ». J'entends des cris, des pleurs. Je lève les yeux au ciel, marmonnant un juron, pour croiser finalement le regard de la mère de ma fille. On est jeune, pourtant, je suis mieux placé que la plupart des gens pour en parler. On a une gosse de neuf mois, Leyann, ça vient de son nom et du mien, je trouve ça bien, parce que c'est bien mon enfant, ma fille, la putain de chose qui à le plus d'importance à mes yeux. Il y a aussi une place énorme pour celle qui me fait face, les larmes menaçant de rouler sur ses joues, alors je mords l'intérieur de ma lèvre et m'approche pour l'entourer de mes bras. Rhian paraît si frêle dans mes bras, ça en est presque ridicule, mais comme elle se blottit contre moi, je la sens se calmer, respirer, et s'accrocher. Je ne sais plus si ça doit me faire plaisir ou fuir. Rien que de douter, je me sens comme le putain de dernier des derniers, mais c'est pas facile, ni pour elle, ni pour moi. La jolie petite blonde en bave depuis un an et demi, et tout ce que je fais, tout ce que j'essaie de faire pour lui faciliter la vie semble insuffisant aux yeux des siens. J'en ai marre de devoir faire semblant que j'trouve pathétique les gens qui passent leur après-midi à lancer des ballons dans les airs avec quelques bières dans le corps « Je... désolé, c'est ma mère, elle... ». Je redresse sa tête, pose un baiser sur son front « J'reviens, tu sais, Leyann ». Je lui adresse un sourire navré, puis passe la main dans mes cheveux déjà en bataille. Je sors de la douche, y'a vingt minutes que Leyann s'était endormie. J'savais qu'elle devait aller en ville, rencontrer sa mère. Rhian, bordel, ça serait plus simple si elle avait pas des parents cinglés qui croyaient qu'elle épouserait un prince et porterait le titre de baronne ou une connerie du genre. C'est pas le cas. Elle est tombée enceinte d'un mec qui consacre sa vie au sport, en tant que soigneur d'une équipe de foot. Même pas une profession honteuse, fuck, mais ça leur suffit pas. J'ai pas 200k à la banque, et j'ai pas de villas sur tous les continents. Les bourgeois, je les emmerde. C'est peut-être parce que je le leur ai clairement signifié qu'ils ne mettraient jamais les mains sur ma fille qu'ils me détestent autant. Tant pis, pas question que Leyann fréquente des snobs républicains...

    « Elle s'est endormie? » me souffle-t-elle, posant sa main sur mon bras, regardant le tout petit être qu'elle a porté neuf mois dans son ventre. À la voir, jamais on pourrait croire que cette femme-là a porté un enfant. Elle se met sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur la joue de la petite, puis caressant du bout des doigts jusqu'à sa main, Leyann serre ses minuscules doigts sur les siens. Je regarde ma petite-amie, puis ma fille. Cette scène me chavire, me charme. Ce n'est pas une mauvaise mère, elle a simplement 21 ans, une existence insouciante et sans grande responsabilité derrière elle, et puis des problèmes en tout genre depuis qu'on a découvert qu'on, enfin, que de façon éminente, elle aurait un enfant « Allez Rhian, viens, on va aller parler ailleurs ». Elle me regarde, les yeux ronds. On dirait qu'elle n'a pas envie de quitter la petite, mais celle-ci dort paisiblement. Je glisse ma main dans la sienne pour l'attirer hors de la chambre. Elle se remet à parler, un flot de paroles qui déferlent et auxquelles je suis à moitié attentif. Je voudrais bien être capable de la soulager de son fardeau, mais c'est pas possible. J'essaie bien d'être SuperMan, mais c'est pas possible. Je l'aime, ouais, malgré qu'on dise que c'est une garce manipulatrice, insensible et calculatrice. Qu'elle soit superficielle et cruelle, selon d'autres. C'est la mère de ma fille. J'aimerais juste que ça cesse, les conneries, et que tout redevienne simple. Pas comme avant, parce que je figure plus ma vie sans Leyann, mais qu'ils nous foutent la paix, qu'il lui foute la paix, pour qu'elle arrête de tout remettre en question et de finir en larmes, dans mes bras, parce que sa mère lui exhorte de nous abandonner, Leyann et moi « Tes parents devront s'y faire. Elle fait partie de notre vie, de ta vie, Rhian, putain ». Je me redresse, incapable de concevoir qu'elle continue de se tourmenter pour des conneries pareilles « T'inquiète Ainsley, je sais, j'le sais. Pourquoi ils peuvent pas l'accepter, qui je suis, ce qu'on est ? ». Je passe la main dans mes cheveux. J'peux pas répondre à ça, qui le pourrait? J'ai peur de merder, j'ai envie d'enfoncer mon poing quelque part.

    J'ai les nerfs en boule, je manque de sommeil, j'suis à côté de la plaque. Je respire profondément, puis croise le regard de Rhian « Je vais aller rendre visite à mes parents, ce week-end. Tu veux que j'amène Leyann ? ». Elle a un mouvement de recul, se redresse, me fixe avec ses yeux bleus, mon dieu, j'me sens mal rien qu'à voir son air « Je... tu m'amènes avec toi ? ». Je voudrais tellement fort détacher mes yeux des siens, mais j'suis pas capable. J'ai horreur de lui faire du mal, parce qu'en dépit de ce que l'on pourrait croire, je l'aime, vraiment. Mais j'ai besoin d'air. Je suffoque. J'veux pas lui faire de peine, j'veux pas l'enfoncer, j'ai juste besoin d'espace. Quelques jours, pour revenir capable de la soutenir comme il se doit. Je fais un pas vers elle, mord ma lèvre inférieure « Donne-moi le week pour rejoindre de vieux potes, jouer au foot. Fais des trucs de filles avec... comment elle s'appelle déjà... Dannie? ». Son regard s'assombrit, elle se laisse tomber sur le divan « ... elle veut plus me voir. Pas bon pour son image, il semble ». Je me sens carrément comme le dernier des derniers. Je m'accroupis devant elle, pose mes mains sur ses cuisses « Qu'elle aille se faire foutre alors, quelqu'un d'autre? ». Elle s'avance vers moi, presse ses lèvres contre les miennes « Tu m'aimes Ainsley? ». Je sursaute. Je ne m'y attendais pas, fuck, bien sûr que je l'aime. Je ne serais pas là sinon, y'a bien longtemps que j'aurais foutu le camp « Je t'aime Rhian ». Elle prend une longue respiration, puis sourit, posant sa main sur ma joue « Vas-y alors » « T'es sûre? ». Elle rigole, m'attire contre elle « Certaine, je garde Leyann, profites du football, de tes copains et de ta famille. La prochaine fois, j'me résignerai pas si facilement ». Je l'attire contre moi, l'embrasse à en perdre le souffle. Je me sens bien. J'sais que ce soir, elle a compris qu'il faudrait prendre du recul, demain, c'est une toute autre histoire, dès qu'une copine coincée se mettra en tête de lui briser le moral. Je déteste son monde, putain, qu'est-ce que je le déteste!

    IT WAS SUPPOSED TO COOL THINGS OFF, GODDAMN!
    « OH MERDE, VINEYARD, J'Y CROIS PAS! CALDWELL, T'A VU QUI EST EN VILLE? ». C'est Kirk qui me fait un accueil digne de l'époque du lycée où on jouait pour la meilleure équipe de tout le Texas, putain. Ça me fait vachement plaisir de le voir que j'lui rends la pareille, et que, tout sourire, j'vois Caldwell et O'Bryant sortir du bar. Corpus Christi, Texas. Chez moi. J'y ai vécu jusqu'à mes vingt ans, jusqu'à ce que je trouve un boulot là-bas. Parce que malheureusement pour moi, j'étais pas le seul ici à vouloir un job dans l'équipe. Je regrette pas le moins du monde mon exil, sans ça, j'aurais pas eu Leyann, et puis je ne me réveillerais pas chaque matin, un sourire aux lèvres, en me demandant quel truc merveilleux ma fille risque de faire durant la journée. Pas question qu'un mec l'approche avant qu'elle soit majeure, merde, je croyais pas ma mère quand elle me disait qu'on devient dingue avec un gosse, jusqu'à ce que ça soit mon tour. En fait, elle est pire, c'est qu'elle idôlatre ma fille, et me demande en hurlant où est-ce qu'elle était, alors que je débarquais pour le week-end « Elle a une mère, tu sais, la fille qui la tenait dans ses bras quand on l'a baptisé ». Elle ne rit pas, ma mère rit rarement, ne serait-ce qu'aux gazouillis de ma Leyann. Puis elle me demande alors où se trouve Rhian. Là, j'le sens moins. Lui dire que j'avais besoin d'air, c'est signer mon arrêt de mort. Ici, il y a trois trucs importants : la famille, la religion et le football. Je lui souffle que ma copine avait un engagement avec ses propres parents qui amenaient la petite dans le Sud. Elle se contente de chialer un coup, puis me laisse partir en ville rejoindre les copains « Fuck, méga surprise, qu'est-ce que ton cul fait au Texas? ». Je serre mon ancien quaterback, puis passe la main dans mes cheveux, un large sourire aux lèvres. Putain, qu'est-ce que je me sens bien « J'crois que la ville manque de Vineyard, voyez, vous êtes encore sobre putain. Vous vous rappelez vous, d'une soirée où on était les trois, et qu'on était pas à notre cinquième bière à cette heure? ». Moi pas, sérieux. Ils éclatent de rire, marmonnant que j'leur avais manqué. Mes gars m'ont manqués aussi. Le lycée me manque aussi. On reste une dizaine de minutes devant la boîte, jusqu'à ce qu'une tape dans le dos me fasse avancer « Allez vieux, on rentre. Y'a des gens qui meurt d'envie de te voir à l'intérieur, et réciproquement ». Je ne me préoccupe même pas que Landon Kirk se servit du mot réciproque qu'en entrant, je vois Analyn. Assise sur le rebord de la table de billard, une chemise à carreaux dévoilant légèrement sa poitrine, jouant avec un chapeau de cowboy. Sans la moindre considération pour le type, je vois son visage qui s'éclaircit et un sourire sur ses lèvres. Je la prends dans mes bras, la serrant longuement. Ma meilleure amie m'a manquée, la petite soeur, la protégée, la fille sur qui les mecs fantasmaient parce qu'elle était inaccessible si on passait pas par moi, en tout premier lieu « Tu m'expliques pourquoi t'exhibe tes seins? ». Elle se marre en me repoussant « T'es trop con ». Je lui adresse un sourire, puis doit m'élancer vers les autres. Dommage quand même de devoir la laisser derrière si tôt, mais un revenant, au Texas, c'est assez rare. Ceux qui partent ne reviennent que rarement, comme si c'était honteux de laisser Corpus Christi derrière soi. Pour moi, c'est d'où je viens, c'est qui je suis, et je tiens à tellement de personnes de c'coin désertique que j'peux pas passer à côté de l'occasion de leur faire revivre la gloire de Moss-Vineyard à la ligne de l'équipe du lycée...

    « Puisque t'es là, Ainsley, on va passer le week-end en forêt, ça t'intéresse, monsieur je-vis-dans-une-grande-ville ? ». Je l'avais bien ri, si quelqu'un est douillet entre Analyn et moi, c'clairement elle. L'idée me plaisait, en fait, je crois que c'était exactement ce dont j'avais besoin. Du moins, j'y ai cru « Tu me passes la bière Vineyard? ». Assis dans ma chaise de camping, j'viens d'enlever mon t-shirt parce qu'il a viré la moitié du contenu de sa bière, justement, dessus « Tu tiens plus, Caldwell. Ça sert à rien, d'toute façon, tu peux pas battre le maître ». C'est moi qui détient le record de l'équipe sur le mec qui tient le plus l'alcool, c'mec est en train de s'arranger pour se vider les entrailles une bonne partie de la nuit. Chose certaine, c'est pas moi qui va passer la nuit à lui frotter le dos en lui soufflant que tout ira mieux une fois que ça va être sorti « Va te faire fooooooooooooutre » qu'il dit, tendant le bras si loin qu'il fout le camp de sa chaise. Éclat de rire général, Kirk qui s'est rapproché de Kelsey, la copine d'Analyn, qui se trouve dans sa tente à faire Dieu sait quoi. Deux autres mecs s'envoient le ballon un peu plus loin, derrière les tentes, déchirés j'crois. Je prends une gorgée de ma bière, détourne la tête pour lancer une connerie à Analyn, comme j'ai l'habitude de le faire depuis qu'on est gosse « Qu'est-ce que tu nous fais là, Hendrix? C'pas l'heure de dormir bordel ! ». Elle m'envoie balader, puis sors de la tente, avec un maillot de bain « Tu fais encore le malin ou bien tu te défiles pour le bain de minuit ». Comme les mecs arrivent en courant - vrai qu'elle est canon là-dedans - fidèle à elle-même, elle pose une main sur sa hanche, tirant la langue « Habillés, crétin, j'compte pas être la muse de ce que vous faites en solitaire le soir, pfff... ». J'envoie une bourrade dans l'épaule de Caldwell, puis attrape la main d'Analyn pour plonger dans le lac. Caldwell nous suit, ainsi que les deux mecs et une fille qu'ils ont rencontrés, qu'ils disent. Ça commence la guerre d'eau, puis une guerre où Analyn embarque sur mes épaules, l'inconnue sur celles de Caldwell, et les deux mecs, déchirés, le plus léger sur les épaules. Un gros n'importe quoi, comme des gosses. Il finit par ne rester que Caldwell, Ana et moi. J'suis carrément mort de fatigue que j'vais m'assoir dans l'herbe...

    J'dois m'y assoupir, parce que quand je me redresse, y'a plus personne. Je me lève péniblement, les yeux à demi-clos, qu'en rejoignant ma tente, j'entends des gémissements, des murmures, qu'en entrouvrant la fermeture éclair, je vois deux corps nus, Kelsey et Kirk. Non, mais quel connard! Je recule inconsciemment que je me retrouve jonché sur le sol, j'viens de me prendre les pieds dans un sac à dos « FUCK! ». Je me relève pour voir la tête d'Analyn qui sort légèrement de sa tente « T'a une idée d'où elle peut être Kelsey ? ». Frottant ma tête en pinçant les lèvres pour ne pas échapper de grognement de douleurs, j'lui souffle, légèrement amusé « Une trop bonne, si tu vois ce que je veux dire » que je lance en lui désignant ma tente. Elle met deux secondes à comprendre, puis en riant, me fait signe de venir. Je cherche des yeux mon t-shirt, mais peine perdue, y'a plus que des braises dans le feu « Tu m'accordes asile? Putain, j'suis impressionné ». Elle sourit, hausse les épaules. Cet air sérieux ne lui va pas du tout, lentement, mes doigts se placent, puis je la chatouille, lui extirpant un cri de surprise, puis un éclat de rire à en faire frissonner. Je sais pertinemment qu'elle est sensible au niveau des hanches, mes mains frôlent sa peau, la douceur de ses jambes, merde, ça a aucun sens. Elle y peut rien, je suis plus fort. Elle me supplie d'arrêter, se tortillant dans les couvertures, me fixant tant bien que mal de ses prunelles intenses « Dis que je suis le meilleur et j'te lâche ». Elle se contente de me tirer la langue, alors je la chatouille de plus belle, elle lâche « T'es le meilleur, t'es le meilleur, lâââche-moi, allez ». Je ris, passant la main dans mes cheveux. Analyn me bouscule, en me traitant de con. Venant d'elle, c'est presque une habitude. Elle me demande comment va Leyann. J'lui avoue qu'elle me manque déjà. Ça dure de longues minutes, puis sans m'en rendre compte, de nouveau, je me perds dans les limbes de Morphée, longue, loooooongue journée.

    Je me réveille parce que je crève de chaud. Je me réveille parce que je sens un corps brûlant contre le mien. J'ignore quand et comment, mais Analyn Hendrix est blottie contre moi, son dos callé dans mon torse, ses fesses contre mon bassin, ses jambes douces et hâlées frôlant les miennes. Son parfum m'inonde, ses cheveux ébènes me chatouillent le visage. Si j'ai un mouvement de recul, il fut bref. Je suis comme obnubilé par les courbes parfaites du corps d'Analyn, que lentement, doucement, ma main se dépose sur son bras, je laisse mes doigts glisser le long de ce dernier, passant sur sa hanche et sur sa cuisse, alors qu'elle s'agite légèrement. Soudain pris de remords, je la sens se retourner pour s'enfouir encore plus contre moi, son visage dans mon cou, sa main se pose sur mon torse, au niveau de mon coeur. Putain, il doit battre la chamade. Elle porte qu'un boxer et un t-shirt. Elle incarne le fantasme de toute une génération à Corpus Christi. L'odeur fruitée et capiteuse de cette femme qui fait partie de ma vie depuis toujours, il me semble, me fait complètement perdre la carte. Je ne sais pas ce qui me prend, mais je remonte légèrement ma main sous son haut, ma main savourant sa peau soyeuse, posée sur le bas de son dos, la rapprochant. Je pose mes lèvres sur son épaule dénudée, puis un peu plus haut, sous son oreille, puis la naissance de sa mâchoire. C'est que lorsque je me redresse que je vois qu'elle a les yeux ouverts, rivés sur moi « Je... j'suis.. merde! Ana... ». Elle pose son doigt sur mes lèvres, se rapproche encore de moi si c'est possible et puis presse ses lèvres contre les miennes, se substituant à ses doigts. J'avoue ne plus avoir aucun contrôle que j'approfondis le baiser, que je la remonte sur moi, ses jambes de chaque côté, et que je me redresse pour l'embrasser. Elle enlève son haut, colle sa poitrine contre mon torse. Je n'avais jamais cru pouvoir considérer Analyn de cette façon-là, mais à ce moment précis, je vendrais mon âme pour que ça dure toujours. Les vêtements volent, les baisers sont torrides, brûlants, impatients. Mes mains découvrent chaque parcelle de son corps, comme pour y laisser mes empreintes. Au creux des bois, je vis un truc plus intense que tout ce que je pourrais dire pour l'expliquer. Une tente, mon corps, celui d'Analyn, auquel je m'abandonne totalement, sans la moindre réserve, en lui faisant vivre des moments forts quand je la sens frissonner dans mes bras. Plus d'une fois. Jusqu'à ce que je ne tienne plus. Jusqu'à ce que je m'endorme, nu, mon bras entourant sa silhouette svelte, sous une seule et unique couverture. C'était déjà bien assez chaud dans la tente comme ça...

    I SCREWED UP. WITH BOTH OF THEM, FUCK!
    « Et puis, le week, ça été bien? ». Elle ne me regarde pas, encore heureux. J'ai la mine affreuse d'un mec qui éprouve des remords profonds. Ce qui s'est passé avec Analyn me fout les jetons, jette des doutes sur des trucs dont j'étais plus ou moins sûr avant de partir. Oui, ça a été bien, mais pas comme je l'imaginais. Je n'aurais jamais cru que ça pourrait déraper autant entre elle et moi, je veux dire, j'étais le mec qui cassait la gueule de ceux qui osaient lui faire du mal, et j'venais de lui causer le pire de tous. Si seulement je pouvais m'faire mal pour la blesser comme ça, je me sentirais mieux. Ça a été la galère de conduire ici, sans commettre de faute dû au fait que les yeux me brûlaient, des larmes de crocodile, comme dirait ma mère. J'ai fais l'amour avec Analyn Hendrix, pendant que Rhian gardait Leyann, notre fille, ici. Je viens d'une famille où c'est même pas concevable, l'adultère, et j'en fais un magistral. Ma meilleure amie. Putain, Rhian l'a rencontré au baptême de bébé. Elle l'a serré dans ses bras, et c'est passé à deux doigts d'être la marraine de Leyann. Heureusement que Rhian a une grande soeur, parce que je serais d'autant plus dégoûté. Je laisse tomber mon sac, puis croise les bras sur mon torse, regardant ma fille gazouiller dans les bras de sa mère. Cette dernière choisit ce moment-là pour se retourner vers moi, un sourire qui se décompose légèrement en voyant mon air conscrit « Ainsley? ». Je secoue la tête, puis croise son regard. Je m'approche d'elle, ma petite fille pousse un cri en me voyant, puis tend les bras vers moi. Je commence par poser un baiser sur les lèvres de Rhian, qui presse les siennes plus fort. Je glisse ma main dans son cou, avant de sourire, puisque Leyann nous fait carrément une crise de jalousie « Patience mademoiselle, chacun son tour ». J'essaie de ne plus penser à rien d'autre que ce que je tentais vainement d'édifier avec Rhian avant ce week-end. Avant que j'redécouvre Corpus Christi et que j'vive des trucs intenses avec Analyn. Je frissonne, puis serre ma petite dans mes bras. J'adresse un sourire à Rhian, puis fronce les sourcils en voyant ses yeux gonflés « Qu'est-ce qui se passe? ». Elle ouvre la bouche, sa lèvre inférieure tremble. Je laisse ma fille perdre ses mains dans mes cheveux, légèrement trop longs, pour river mes yeux dans ceux de la blonde, en attendant qu'elle dise quelque chose « Rien d'important ». J'ai horreur qu'elle tente de garder ça pour elle. Je le sais, elle le sait qu'elle est pas capable de se contenir avant une nouvelle avalanche de larmes. Je déteste cette situation pourrie. Je n'aime pas la voir malheureuse, mais j'y peux rien. Leyann est bel et bien vivante, et elle est décidée à rester avec moi. Je ravale l'envie de gerber et la culpabilité, puis insiste. Elle finit, à contrecoeur, par me dire que ses parents veulent qu'elle rentre chez eux. Sans nous. J'explose, plus furieux contre moi même que contre elle. Horreur de la situation. Horreur de l'existence pathétique en général « C'EST PAS VRAI, PUTAIN, RHIAN. SI TU VEUX PARTIR, VA LES REJOINDRE. VAS-Y. J'EN VEUX PAS DE TON FRIC, J'VEUX PAS DE CE MONDE À LA CON QUI TE MANQUE. VA PORTER TES SOULIERS À 3OOO BILLETS ET SOURIRE À LA PRESSE. RIEN À FOUTRE ». Je m'en veux dès que je cesse de parler. Y'a que les pleurs de Ley' qui résonne dans la pièce. Je tremble. Elle bouge toujours pas « Rhian, j'suis... ». Je tends la main vers elle « Me touche pas ». Elle se lève, puis claque la porte de la chambre. Je me laisse tomber sur le divan, levant les yeux au ciel. Quelqu'un peut bien me dire qu'est-ce que j'peux faire pour m'sortir de ce merdier?

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PSEUDO/PRÉNOM: mariche, emmecie. ÂGE: 19 bougies, yahouu. FILLE/GARS: j'ai pas de couilles, guess who i am. PAYS: canne à da. COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? je l'ai pondu avec mes poules ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough Fresse . COMMENT LE TROUVES-TU ? moche. AVATAR: taylor fucking kitsch. SCÉNARII OU INVENTÉ ? i come from my insane brain. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7. MOT DE LA FIN: les hommes devraient obligatoirement porter des chemises à carreaux, c'est trop bandant.


Dernière édition par Ainsley Moss-Vineyard le Jeu 27 Mai - 19:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough   ainsley ♠ sometimes doing your thing isn't enough EmptyJeu 27 Mai - 19:10

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