heart uncharted
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NOM(S): belfast. PRÉNOM(S): deamon jayden. DATE DE NAISSANCE: 14 février 1985. ÂGE: vingt-cinq. NATIONALITÉ: anglaise. ÉTAT CIVIL: fiancé. GROUPE: serial lovers.

Le 14 février 1985, un autre individu vint s'ajouter à la masse d'humains que nous formons déjà. À quatre heures quarante et une précises, il était né. Dans la belle ville de Leeds, en Angleterre, Deamon Jayden Belfast voyait le jour pour la première fois. Ses parents étaient pour tout dire... plus ou moins heureux. John, le père, était un personnage au prénom peut-être typique, mais à la personnalité haute en couleurs. Disons qu'il avait un sale caractère. Devenu père à vingt et un ans. Lui qui couchait toujours à droite et à gauche avait fait une grosse erreur. Il avait engrossé une femme. Celle-ci lui avait menti. Elle ne prenait pas la pillule. En fait, elle désirait tout bonnement élever un enfant. Elle n'aimait pas vraiment John. Aussi bien vous dire que celui-ci avait fui suite à la nouvelle de cette naissance future. Marissa, ladite mère s'en était montrée ravie. Une vraie folle, pensez-vous. Et bien, ce n'est pas tout à fait faux, avouons-le. Elle avait repéré un mâle sexy qui lui fairait un bel enfant. Celui-ci, stupide, avait cru à sa menterie toute simple. Et elle pouvait maintenant accoucher.

Vous imaginez certainement que Jayden n'a pas vécu une enfance très heureuse. Et bien, elle était en tout cas bercée de mensonges. Marissa lui raconta que son père l'avait abandonné à sa naissance, ce qui était vrai tout compte fait. Mais elle ne lui raconta jamais que celui-ci n'avait jamais voulu avoir d'enfant et qu'elle s'était personnellement assurée de lui mentir. Jayden grandi ainsi avec une mère mono parentale surprotectrice et complètement dingue. Marissa était une vraie mémère, une vraie honte pour lui. Elle engageait la conversation à qui mieux mieux à son école, tout en le surveillant d'un oeil protecteur. Jayden se faisait sans cesse refuser des choses que des gens de son âge avaient pourtant accès en raison de l'état mère poule de sa génitrice. Jayden était très malheureux, ainsi privé pour son « bien ». Il espérait aussi avoir un jour la chance d'avoir un père, c'était son plus farouche désir. Mystérieusement, sa mère ne cherchait jamais à rencontrer des hommes. Quand elle et Jayden se promenaient ensemble dans la rue, en ville, par exemple, ce dernier lui pointait différents mâles du doigt, l'incitant à aller voir l'un d'eux. Mais Marissa n'acquiesçait jamais le moindre pas, elle restait de glace. Apparement, elle voulait élever son fils toute seule.

Un jour, Jayden, âgé de neuf ans, était dans le bureau que sa mère s'était aménagée dans leur petite maison. (En passant, leur demeure était assez minuscule, étant donné que Marissa ne gagnait pas beaucoup toute seule, avec son métier de fleuriste.) Jayden faisait le ménage, suite à la demande de sa mère. Le bureau de celle-ci avait un grand placard qui servait de débarras à Marissa. En y enlevant la poussière avec une serviette trempée d'eau, il découvrit un panier rempli de vieilles feuilles rangés aux oubliettes. En le prenant pour enlever la poussière en-dessous de lui, il le laissa tomber et pouf ! Son contenu s’éparpilla sur le plancher, à son grand désarroi. Mais ceci fut vite remplacé par la curiosité lorsque Jayden aperçu un carnet brun à l’air très ancien. Intrigué, le petit garçon l’ouvrit tout bonnement, pour découvrir… des dizaines et des dizaines de page noircis par une fine écriture ; celle de sa mère. Au hasard, Jayden décida de lire une page. Et c’est là qu’il découvrit toute la vérité. Ce carnet était en fait le journal intime de sa mère et la page choisie aléatoirement se relevait comporter tous les secrets sur son père. Ce jour-là, Jayden appris comment sa mère avait trompé son père. Car elle voulait son fils pour elle toute seule. Horrifié, Jayden lâcha le journal qui tomba dans un bruit mat sur les autres feuilles. Il regarda quelques instants le vide, ses yeux remplis d’effroi. Puis, il oublia tout le reste et tourna les talons. Rapidement, il traversa la petite maison pour s’enfermer dans sa chambre. Entre-temps, sa mère lui demanda s’il avait fini le ménage, mais il ne répondit rien. Elle finirait bien par comprendre qu’il avait découvert un de ses secrets.

La porte s’entrouvrit en grinçant. Jayden, assis sur son lit, la tête basse, l’air troublé, releva aussitôt vivement la tête. Sa mère se glissa silencieusement par l’entrebâillement. Elle tira une chaise où Jayden empilait des vêtements, après avoir déposé ceux-ci sur sa commode. Elle s’assit en regarda fixement son fils. Mal à l’aise, celui-ci détourna le regard. Enfin, elle trancha le silence, allant de but en blanc : « Qu’as-tu lu dans ce journal ? », demanda-t-elle doucement. Sa voix n’était qu’un doux murmure rassurant et se voulant calme. Seulement, il avait l’effet d’un venin doucereux pour Jayden. Celui-ci secoua la tête, bouleversé. « Je ne peux pas rester dans cette maison », déclara-t-il d’une voix grave qui ne lui ressemblait nullement. C’était une grosse décision pour un gamin de neuf ans. D’un coup, il avait perdu toute sa naïveté d’enfant. Les conséquences eurent l’effet d’une bombe chez Marissa. Celle-ci déglutit avec difficulté, mais se ressaisit néanmoins après quelques instants de silence. « Tu n’iras nulle part, mon enfant », assura-t-elle fermement, mais sa voix tremblait légèrement. « POURQUOI ?! », hurla soudain Jayden. Il se leva d’un bond, rouge de colère, faisant sursauter sa mère qui lui lança un regard de stupeur. « POURQUOI AS-TU MENTI ?! » Il n’aurait jamais pensé que sa mère puisse être si manipulatrice. Tout à coup, elle lui apparaissait comme une folle, de ceux en qui on doit se méfier. Alors, Marissa comprit ce que Jayden avait découvert. C’était évident, en fait. Mais au lieu d’éclater en sanglots et de supplier son garçon en furie de lui pardonner, elle se leva debout à son tour, prête à se défendre. C’était une de ses femmes qui ne s’avouaient jamais vécu, pensaient toujours avoir pris les bonnes décisions et avoir fait le mieux pour les autres. « C’était pour ton bien ! Crois-tu vraiment qu’un vulgaire… homme aurait pu prendre soin de toi ? », répliqua-t-elle avec mépris. Jayden lui lança un regard de haute colère. « Pourquoi un homme n’aurait pas pu faire un bon père ?! Pourquoi n’aurait-il pas pu faire tout ce que tu as fait pour moi ?! » Cette fois, une véritable flamme de mépris s’alluma dans les yeux de Marissa. « Parce que ce sont tous des niais ! Des stupides sans cervelle ! Incapables d’élever des enfants ! Jamais je n’aurais pu faire confiance à l’un d’eux pour t’éduquer ! » « Et pourquoi ça ?! D’où te vient cette haine envers les hommes ?! » Jayden n’était pas crédule pour si peu. Il voulait savoir la raison qui avait poussé à faire à croire à sa mère que les hommes n’étaient que racaille. Celle-ci sortit alors quelque chose de sa poche. Le journal. Elle le feuilleta rapidement et trouva vite ce qu’elle cherchait. Elle tendit à son fils le passage qu’elle voulait lui faire lire. Il prit le journal et s’exécuta avant de lui jeter un coup d’œil interrogateur. Malgré tout, il commença sa lecture, sa curiosité reprenant le dessus. « J’étais anéantie. Je ne sentais plus rien d’autre que cette atroce douleur qui me brûlait à petit feu. Plus que ce vide béant qui rongeait, torturait mes entrailles. J’avais envie de pleurer, mais j’avais versé toutes les larmes que je pouvais. Mes yeux étaient secs, ternes, morts. William m’avait trahi. Je ne pourrais plus jamais faire confiance à un homme. » Un étau se resserra sur le cœur de Jayden sur le coup de l’émotion que les mots de sa mère avaient provoqué en lui. Il comprenait désormais pourquoi jamais il n’avait pu avoir un père. À cause d’un dénommé William.

Les blessures du passé se guérirent finalement. Une boule de tristesse s’était logée dans la gorge de Jayden et le petit garçon innocent qu’il était en fait avait éclaté en sanglots dans les bras de sa mère. Celle-ci avait partagé ses pleurs, l’étreignant très fort. Elle avait eu si peur… mais Jayden avait besoin de l’amour inconditionnel de sa mère. Avec le temps, elle et son fils purent se faire davantage confiance. Ils cessèrent de pratiquer le mensonge, surtout Marissa que cela visait particulièrement. Jayden put confier à sa mère qu’il aimerait avoir plus de liberté sans avoir recours aux cris. Celle-ci finit par comprendre. À l’adolescence, Jayden put enfin s’épanouir, sortant avec des potes et des filles à sa guise. Il connut son premier baiser, son premier véritable amour, sa première fête, sa première gorgée d’alcool. Puis il coucha avec une feuille pour la première fois, eut son diplôme de lycéen, son permis de conduire, son premier job à temps partiel. Assez mignon, il plaisait bien aux demoiselles. Il avait de bonnes notes à l’école et avait plusieurs bons copains. De plus, il s’avéra très doué pour créer toutes sortes de choses, en particulier des bijoux. Il se faisait un plaisir d’offrir ses confections aux filles, très sérieux en amour. Par le fait même, il avait découvert la passion qui influencerait son futur. En effet, il choisit de faire des études pour devenir bijoutier-joaillier. Sa mère fut très fière de son choix. Ses encouragements furent précieux. Jayden se lança donc… et ne le regretta pas du tout. Il était fait pour le métier.

Accoudé au bar d’un de ses pubs préférés, Jayden fixait d’un regard vide une rangée de verres alignés devant lui. Il avait alors vingt et un ans et fredonnait à ce moment une chanson rock qui était diffusée dans la place. L’air absent et perdu, il ne remarqua pas la jolie fille qui s’était glissée sur le tabouret d’à côté. Celle-ci lui jeta un coup d’œil et lança : « On s’ennuie ? » Jayden sursauta, se réveillant de sa transe. Il recouvra rapidement ses sens et jaugea la demoiselle à ses côtés. Elle était tout simplement… sublime. Sa beauté était frappante. Jayden se frotta les yeux, croyant à un rêve. Après tout, il s’était peut-être endormi. Dissipant vite un silence qui se profilait à l’horizon, la jolie demoiselle enchaîna : « Que faites-vous tout seul à ce bar avec votre air perdu ? » Elle lui lança un sourire et Jayden faillit fondre. Il se ressaisit néanmoins, désirant faire bonne impression. « Ah, si vous croyez que je suis un soûlon, détrompez-vous. En fait, je suis venu avec des copains et à l’heure qu’il est… Ils doivent être aux toilettes entrain de… » « rendre tripes et boyaux ? » « Exactement, oui. » Miss. Beauté ria doucement, tandis que Jayden souriait. Puis, elle regarda ce dernier en plissant les yeux. « Et vous, pourquoi ne buvez-vous pas avec eux ? » « Ah, ça… c’est simplement parce que c’est moi qui conduit. » Tous deux éclatèrent de rire. Pliés en deux, ils en eurent même les larmes aux yeux avant de réussir à se calmer. « Ah, c’est la bonne de la journée, celle-là ! Je n’y avais pas pensé effectivement… », dit-elle en essuyant ses yeux humides. Après un instant de silence où chacun se remettait du fou rire, Jayden demanda soudainement : « Pourrais-je avoir l’honneur de connaître le nom de celle qui vient Ô dieu merci, égayer ma soirée ennuyante ? » La concernée sourit et souffla : « Becksy. Je m’appelle Becksy. Et vous ? » « Jayden… pour vous servir, Milady. » Il embrassa le dos de sa main et celle-ci éclata de rire. Ils se levèrent tous deux, alors que le barman enclenchait une musique de slow, surveillant depuis tout à l’heure les deux nouveaux tourtereaux. « M’accordez-vous cette danse, noble Becksy ? » « Avec plaisir, preux chevalier Jayden. » Ils rirent de nouveau, alors que Jayden passait son bras autour de la taille de sa nouvelle conquête.

C’est ainsi que leur amour commença. Jayden ne put malheureusement pas raccompagner Becksy chez elle puisqu’il devait aller porter ses amis soûls. Mais celle-ci le rassura, lui disant qu’ils se reverraient. En outre, elle lui passa son numéro de téléphone. Jayden s’empressa de la rappeler le lendemain soir et ils dînèrent ensemble, dans un joli restaurant italien de Manchester, ville où Jayden avait d’ailleurs déménagé deux années plus tôt. C’est là qu’ils en apprirent plus sur chacun. Jayden lui raconta qu’il habitait auparavant à Leeds et qu’il désirait ouvrir une boutique de bijoux prochainement. Il se fit même un plaisir de lui offrir une chaînette en or à la fin de la soirée. Becksy, quant à elle, lui dit qu’elle travaillait dans le secteur des enfants et qu’elle les aimait beaucoup. Leur soirée se passa à merveilles. Jayden alla raccompagner Becksy chez elle et ils s’embrassèrent là pour la première fois. Plus tard, ils firent l’amour, scellant leur relation de couple. Deux années merveilleuses passèrent ainsi. Becksy vint emménager dans l’appartement de Jayden. Ce dernier ouvrit enfin sa boutique, alors âgé de vingt-trois ans. C’était très jeune, mais Jayden avait du talent et après tout, son magasin était minuscule, bien loin des grandes bijouteries. Enfin, il se plaisait pour cet art et les gens aimaient ce qu’il faisait. Sa mère fut très heureuse d’apprendre que Jayden avait maintenant une petite amie. En prime, elle habitait maintenant chez lui. Ce devait être l’amour le plus sérieux qu’il ait eu jusqu’à présent. Et cela lui plaisait bien. Les deux amoureux cohabitaient bien ensemble. Seulement, Becksy revenait parfois du travail la mine très morose et Jayden se demandait alors toujours pourquoi, trouvant bizarre que des enfants aient pu être si diaboliques avec elle. Enfin, il était toujours là pour la réconforter… quel pu être le mensonge qu’elle inventait.

« Allons, allons, qu’est-ce qui s’est encore passé au travail ? », susurra Jayden dans l’oreille de sa douce. Il enveloppa ses bras devenus musculeux après quelques mois de gym autour de sa taille, l’embrassant dans le cou. Cédant comme toujours, Becksy se laissa faire. Tout en la poussant dans la chambre, Jayden enleva son t-shirt en souriant, puis aida sa bien-aimée à enlever le sien. « Ces enfants doivent vraiment être des petits monstres », continua-t-il en la poussant sur le lit. Il enleva sa ceinture et s’allongea sur Becksy en l’embrassant de toutes parts. Celle-ci se laissa d’abord faire, se laissant même détacher son soutien-gorge. Mais au bout d’un moment, elle repoussa Jayden. « J’ai quelque chose à te dire, mon chéri », dit-elle en le regardant au fond des yeux. « Quoi ? Mais enfin, je… », commença-t-il, visiblement déçu. Mais Becksy l’arrêta en mettant sa main sur sa bouche. « J’ai quelque chose à te dire », répéta-t-elle. Elle avait les joues rouges, Jayden fronça les sourcils. « Tu sais bien que tu peux tout me dire, chérie. » Un long silence s’en suivit. Jayden s’était assis, les bras autour des genoux, au bout du lit, afin d’écouter Becksy. Celle-ci avait rabattu les draps sur sa poitrine et elle regardait maintenant un point quelconque de la pièce d’un œil déchiré. Jayden sentit aussitôt son malaise et voulut savoir ce qui n’allait pas, mais alors qu’il allait ouvrir la bouche, Becksy dit : « Je ne suis pas éducatrice de garderie. » Comme frappé par un poing en plein ventre, Jayden haussa les sourcils, très surpris. « C’est une blague, voyons, pourquoi avoir… » Il ne pouvait pas y croire, c’était ridicule. Becksy était celle en qui il avait le plus confiance en ce monde, elle ne pouvait pas lui avoir menti. « Je… je… mon réel travail… je ne pouvais pas te le dire, tu n’aurais pas voulu de moi. » Jayden eut l’air encore plus surpris. « Mais enfin, pourquoi ? Qu’est-ce que… » « Actrice. » « Quoi ? Mais voyons, je… » Cette fois, c’était le noir total, il était perdu, il ne comprenait plus rien. « Porno. Je suis une actrice porno. » Boum ! C’était dit. Jayden la défigura, l’air d’être complètement largué. « Mais enfin, c’est insensé », murmura-t-il. « Je vais tout t’expliquer. » Et c’est ce qu’elle fit. Elle lui raconta ses débuts et les raisons qui l’avaient poussé à choisir ce job. Elle lui assura également qu’elle comptait démissionner dès le lendemain, car elle en avait plus qu’assez de mener cette existence. Mais le mal était fait. Jayden ne put lui pardonner. Pas après deux ans de mensonges. C’était terminé.

Becksy était partie, Jayden l’avait renvoyé, tout était fini. Il ne pouvait pas croire que deux années d’un si bel amour aient pu s’évanouir en fumée. Maintenant âgé de vingt-quatre ans, il repensait à une peine d’amour similaire qu’avait vécu sa mère, assis sur ce banc de parc. Le temps était gris aujourd’hui, le sol mouillé. Le tableau représentait parfaitement l’état d’esprit de Jayden. Mais il savait qu’il devait se relever, se battre. La rupture avait eu lieu depuis quelques mois déjà, il n’avait plus jamais eu de nouvelles de Becksy par la suite. Mais il ne devait pas laisser sa peine ronger son existence, il ne voulait pas que les conséquences soient aussi désastreuses qu’elles l’avaient été pour sa mère. Il devait s’en remettre et tourner la page. Cesser d’y penser, ignorer ce trou qui lui perçait le cœur. Encore une fois, il se demandait comment diable il avait pu être trompé ainsi, comment Becksy avait pu lui faire vivre tous ces bons moments et tout briser par la suite. C’était cruel, terriblement cruel. « Plutôt moche, ce temps, n’est-ce pas ? » Jayden sursauta, sortant de sa rêverie. Une jeune femme plutôt jolie de son âge s’était assise à côté de lui. Elle avait un gros labrador avec elle. Apparemment, elle faisait du jogging. Elle buvait justement une gorgée d’eau, l’air nonchalante. « Oui, ce n’est pas vraiment ce que j’ai de besoin », acquiesça Jayden en regardant le ciel d’un air morose. « Vous êtes courageux d’affronter la pluie. » « Vous de même, dans ce cas. » La demoiselle haussa les épaules. « Je le fais juste pour lui, moi. Il adore la pluie », dit-elle en désignant son animal du pied. « Il s’appelle Commetoi », lança-t-elle, l’air toujours aussi relax et sociable. « Pardon ? Vous connaissez mon nom ? », demanda-t-il, surpris et déboussolé. De plus, il ne comprenait pas le changement du vouvoiement au tutoiement. La jeune femme éclata de rire, l’air très amusée. « Non, je ne connais pas votre nom. Seulement, son nom est Commetoi », expliqua-t-elle, un sourire malin en coin. « Ah, je vois… », comprit Jayden en riant. Il avait enfin retrouvé sa bonne humeur. C’était une primeur depuis si longtemps. « Drôle de nom pour un chien ! », s’exclama-t-il en séchant les larmes de plaisir qui s’étaient formées dans ses yeux. « Ah, c’est juste pour le plaisir de voir les gens ne pas comprendre », dit-elle en haussant les épaules, toujours en souriant à belles dents. « Bon, je commence que je vais retourner à mon jogging moi. Au plaisir de vous revoir, monsieur… » « Jayden. Et vous ? » « Dawn. Bonne journée ! » Et ainsi repartit-elle, laissant un voile d’envie derrière elle.

Le lendemain, Jayden retourna au même banc à la même heure. Comme il l’espérait, Dawn passa par là et l’aborda. Ce fut ainsi de jour en jour et ils purent apprendre à se connaître de plus en plus. Finalement, il restait de l’espoir pour Jayden. L’amour sonnait encore une fois à sa porte. Mais il n’empêchait pas que Becksy avait de plus belles courbes, un plus beau rire, une plus belle personnalité… Et cette Dawn était un peu trop sociable, cela fatiguait souvent Jayden. Malgré tout, il l’aimait, elle remplaçait assez bien Becksy dans son cœur, bien que pas tout à fait. Leur amour s’épanouit, Dawn lui proposa à Jayden qu’il vienne habiter chez elle. Celui-ci accepta. Il était davantage méfiant, mais Dawn semblait tout à fait fiable. Il s’assura d’aller à son travail pour vérifier qu’elle ne lui avait servi aucun mensonge. Mais elle s’avéra parfaite sur toute cette ligne-là, elle était secrétaire dans un immeuble du centre-ville. Cela ne plaisait pas beaucoup à Jayden, mais ce n’était pas lui qui était pris derrière un bureau toute la journée. Sa bijouterie, un peu laissée de côté depuis sa rupture repris de vigueur et Jayden offrit à Dawn une magnifique chaîne en argent avec un authentique pierre d’émeraude. Quand il le passa à son cou, c’est avec un pincement au cœur qu’il se rappela que Becksy avait toujours la chaîne d’or qu’il lui avait donné au début de leur relation et il se demanda si elle la portait toujours… Il se demanda aussi si elle avait passé également à autre chose avec un autre homme. Cette idée l’irrita, preuve qu’il était encore attaché à elle. Mais Dawn le satisfaisait bien, c’était une femme pleine de vie et d’entrain et très organisée. Il éprouvait néanmoins moins de plaisir à lui faire l’amour, les ébats qu’il avait eut avec Becksy avaient toujours été meilleurs. Le temps passa et Jayden en arriva à son vingt-cinquième anniversaire. C’est quelques jours après qu’il demanda Dawn en mariage. C’était peut-être rapide, mais il voulait vite avoir une vie stable et pouvoir fonder une famille. Il savait qu’enchaîner les conquêtes ne lui servirait à rien. Ainsi, il emmena sa femme à Paris. Là-bas, il lui montra l’alliance qu’il avait lui-même crée avec soin, dans le restaurant du célèbre hôtel Georges V. Tout ça lui avait coûté énormément, mais il ne voulait pas faire sa demande dans un endroit simplet. Aussi avait-il dû faire des économies dans des mois et des mois avant d’en arriver là. Dawn était absolument ravie. C’était un conte de fées pour elle. Elle pleura énormément quand Jayden lui montra la bague, avant de répondre oui. Leur séjour là-bas fut extraordinaire, Dawn eut beaucoup de plaisir à regarder Jayden essayer de parler le français. Mais ce n’était pas tout. Jayden avait une dernière surprise… il comptait se marier en Jamaïque.

C’est ainsi que Jayden s’envola pour le zen pays de Marley. Il croyait goûter là-bas à un grand répit. Seulement, il aurait une petite surprise, alors que le hasard déciderait de l’envoyer face à face avec son passé ; avec Becksy.

heart uncharted
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PSEUDO/PRÉNOM: neverland/charles. ÂGE: 13 ans. FILLE/GARS: gars. PAYS: canada, québec. COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? par becksy. COMMENT LE TROUVES-TU ? magnifique, actif, j'adore. AVATAR: jake gyllenhaal. SCÉNARII OU INVENTÉ ? scénario. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7. MOT DE LA FIN: .

Quel accueil génial !

MERCI À VOUS, J'AI HÂTE D'ÊTRE VALIDÉÉÉÉ.

Sidney White-Lancaster a écrit:

OH MY GAWD
Jake est décidément canon à l'extrême sur ton avatar, c'est pas possibleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!

Bienvenue sur Heartquake, amuse-toi bien parmis nous et pusi bon courage pour ta fiche

Han, han, merci aussi !

Voilà, j'ai terminé mon histoire. Et merci, Alex. (: