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NOM(S): Cooper PRÉNOM(S): Bambou Adalea DATE DE NAISSANCE: 9 juin 1990 ÂGE: 20 ans. NATIONALITÉ: Greco-Américaine ÉTAT CIVIL: célibataire GROUPE : serial lovers.

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PSEUDO/PRÉNOM: Do ÂGE: 20 ans FILLE/GARS: Fiiiiille. PAYS: Belgique. COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? Bazzart. COMMENT LE TROUVES-TU ? . AVATAR: Alexis Bledel. SCÉNARII OU INVENTÉ ? Scénario. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7. MOT DE LA FIN: .

Le truc, c’est qu’il n’y a rien de certain dans la vie. Rien du tout. C’est sûrement la seule chose que l’on puisse affirmer avec certitude : il n’existe aucune constance, si ce n’est que le monde, les gens, les choses changent constamment. Evidemment, comme pour tout sur cette planète, il faut un minimum d’expérience pour s’en rendre compte, et je crois qu’entre autres choses, c’est ça qui rend l’enfance si belle. Le manque d’expérience. On croit que... Non, non. Je ne vais pas faire un discours de jeune fille traumatisée par les coups insurmontables de cette vie cruelle, tout simplement parce que ce n’est pas moi. Ce n’est pas moi de me plaindre pour tout et n’importe quoi, pas moi de raconter ma vie en long et en large à toute une série de personnes que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve, et surtout, SURTOUT, ce n’est pas moi, la fille qui n’aurait plus de constante dans son monde. La vérité, c’est que j’en ai une... Gabriel Carlson, voilà son nom. On a beau vivre dans un monde d’incertitudes, Gabi est ma seule et unique certitude absolue au monde, et si vous n’en avez pas une à vous... Votre vie doit être bien triste. Je le connais depuis que je suis haute comme trois pommes, autant dire qu’on a élevé les cochons ensemble. C’est avec lui que j’ai fait les pires conneries de ma vie, mais c’est également lui qui a toujours été présent aux moments les plus forts en émotion de ma vie. Et si mes souvenirs sont bons, je ne crois pas avoir connu quelqu’un qui se soit moqué de mon prénom plus que ce garçon. J’avoue que c’est pour le moins... original, mais c’est déjà mieux que si mes parents m’avaient appelée Ortie, ou Pissenlit, non ? Exactement. Toujours est-il que Gabi est mon meilleur ami depuis la plus tendre enfance, et il mérite un prix Nobel rien que pour m’avoir supportée pendant toutes ces années. Quoique... On devrait peut-être m’attribuer une récompense aussi, même s’il est beaucoup plus facile de vivre avec lui qu’avec moi. J’essaye quand même de rester sage, parfois, histoire de donner au commun des mortels une bonne impression de moi. Avouez que c’est plus sympa d’entendre : « Ah, Bambou Cooper ? C’est une gentille fille ! » plutôt que : « Bon Dieu, la fille des Cooper... Une vraie terreur ! » Jusqu’à mon départ pour la France, j’ai surtout eu droit au deuxième avis, et même si je risque de ternir mon image – déjà peu brillante, – je trouvais ça très flatteur. Gabi, lui, n’a jamais eu peur de ce que les gens pouvaient bien raconter à son propos, et c’est une des choses que j’aime le plus chez lui. Il est complètement fou, mais quand je suis avec lui, c’est un feu d’artifice constant à l’intérieur de moi. L’euphorie la plus totale et la plus complète. Je ne sais pas ce qu’il a de particulier, je ne sais pas de quelle dimension il vient, mais je me sens bien avec lui. Vraiment bien. Je me sens épanouie, et j’ai l’impression que je peux tout faire, tout réussir. Rien n’est hors de ma portée. Oui, il me fait rêver, et je l’aime pour ça, je l’aime fort. Il est... magique. Oui, c’est ça, c’est le bon mot. Moi amoureuse ? De Gabi ? « Lol. Mdr. Nawak, » comme diraient certaines personnes singulières de notre génération. Gabi et moi, c’est juste de l’amitié pure et dure, d’autant plus qu’on s’est promis de ne pas laisser nos hormones gâcher ça. Mais je l’aime. Je ne le cache pas, pas même à lui, puisque ce sont des sentiments on-ne-peut-plus sincères et innocents. Et puis, vous savez, Gabi, il mérite que quelqu’un l’aime plus que de raison. C’est tout ce que je lui souhaite. Le problème, c’est que je ne sais pas s’il y a dans le monde quelqu’un capable de l’aimer comme cela. Il n’y a rien de certain dans la vie, et même s’il venait à trouver la femme de sa vie ici ou ailleurs, même s’il avait quelqu’un qui l’aime comme ce n’est pas permis, je l’aimerais quand même plus que toutes ces filles réunies. Je ne sais pas être avec lui vingt-quatre heures par jour, et depuis peu, je sais qu’il ne me dit pas tout. Peut-être même que je ne suis pas sa certitude, à lui... Et ce n’est pas grave, je ne lui en voudrai pas pour ça. Je veux juste qu’il sache que malgré le décalage horaire, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent, malgré le fait qu’on ne se voit pas aussi souvent qu’on avait l’habitude de le faire, il garde sa place dans mon cœur et dans ma vie, et je ne suis pas près de le remplacer. Je veux qu’il comprenne ça une bonne fois pour toutes, et c’est précisément la raison pour laquelle je suis ici. En dehors du soleil, de la plage et des beaux garçons, évidemment.

« C’est l’homme de ma vie ! » Confortablement installée sur mon lit, ordinateur portable sur mes genoux, je passe un peu de temps sur internet, histoire de décompresser. Un peu plus tôt dans la journée, j’ai eu un examen d’analyse littéraire – je suis étudiante en littérature – et j’estime qu’à présent, je peux me permettre quelques heures de répit. Ainsi, avec Sylvie, nous parcourons les pages Facebook de nos amis : elle trouve un garçon qui l’intéresse dans mes amis, j’en trouve un dans les siens et... Vous connaissez la chanson. C’est peut-être la sixième fois que je prétends avoir trouvé l’homme de ma vie, et à chaque fois Sylvie lève les yeux au ciel avec une expression qui transpire l’ironie. Depuis qu’elle me connait, elle dit que j’ai un cœur d’artichaut, et que si je dois tomber amoureuse de tous les blonds aux yeux bleus... A ma décharge, j’ai assez d’amour pour tout le monde ! Je fais mine de ne pas entendre ses commentaires et passe à la photo suivante. C’est celle de quelqu’un que je connais bien, très bien. « Hey... Gabi ?! » Intriguée, je penche la tête vers l’écran de mon ordinateur portable, comme si j’attendais que la photo de mon meilleur ami me réponde. Sylvie, ma colocataire et plus proche amie ici, à Paris, me regarde en haussant un sourcil, mais je l’ignore royalement. Effectivement, c’est Gabi. Et, à moins qu’on ait complètement transformé la ville pendant mon absence, il n’est pas à New York. C’est un tourbillon d’idées qui envahit à l’instant mon cerveau déjà fatigué, et sans crier gare, je pousse Sylvie hors de mon lit. « Bouge, je suis occupée. » Je ne le dis pas méchamment, mais mon ton est ferme et après un juron que j’ai l’habitude d’entendre, elle me laisse tranquille. Elle aussi est une personne qui mérite d’être félicitée pour avoir appris à vivre avec moi, vraiment. Je suis peut-être sociable et extravertie, et c’est vrai qu’on ne s’ennuie pas forcément avec moi, mais quand je le veux, je peux être une vraie petite peste aussi. Enfin, ça, c’est quelque chose que tout mon entourage sait déjà. Mes doigts tapent frénétiquement sur le clavier, mes yeux balayent l’écran à la vitesse de la lumière, et je passe même un coup de fil à mes parents. Une petite heure plus tard, je découvre que Gabriel est maintenant en Jamaïque depuis deux mois, et une série d’autres choses qui me choquent – et c’est un gentil mot. Ma première réaction est d’appeler le jeune homme, mais je me ravise et raccroche avant la première sonnerie. Je vais lui écrire un mail, et ça ne sera pas gentil. Comment a-t-il pu me cacher une chose pareille ? Je fulmine intérieurement, et lorsque je relis mon courriel, je réalise qu’il est surtout destiné à cette garce qui lui servait de fiancée. J’efface le mail, j’en écris un nouveau qui a pour titre : « POURQUOI NE M’AS-TU RIEN DIT ? » puis je l’efface aussi. Je ne vais pas le contacter, pas tout de suite. Je préfère attendre de me remettre de mes émotions, et puis, rien qu’à imaginer l’état dans lequel il doit être, je n’ai envie que de le soutenir, pas de l’engueuler d’avoir gardé ça pour lui. Je recompose un mail, mais cette fois, c’est pour le secrétariat de ma faculté. J’écris que, pour des raisons personnelles, je voudrais d’urgence être transférée à une université jamaïcaine, et cette fois, j’envoie. J’attendrai qu’on accepte ma demande avant d’avertir Gabi, et si elle venait à être refusée, je... Non, je n’ai même pas envie d’y penser. Cette nuit, je la passe à actualiser ma boîte de réception, bien que consciente que la secrétaire ne m’écrira pas à trois heures du matin. A huit heures, me voilà au secrétariat même, et après deux semaines passées à récolter des papiers par-ci, par-là, mon transfert est enfin officiellement effectué. Maintenant, il ne me reste plus qu’à retrouver Gabi, et lui faire part de tous les complots que j’ai imaginés pour tuer son ex-petite-amie dans d’atroces souffrances. Je les ai rangés par ordre de préférence, et sincèrement, je trouve que je ne manque pas d’idées.

au risque de me répéter



Spoiler:


et BIENVENUE si tu as des questions n'hésite surtout pas.
hâte de lire ta fiche (a)

Qu'ils sont meugnon tous les deux
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.