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NOM(S): Carlson PRÉNOM(S): Gabriel Joaquim DATE DE NAISSANCE: 30 octobre 1989 ÂGE: 20 ans NATIONALITÉ: Américo-argentin ÉTAT CIVIL : célibataireGROUPE : got the blue

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PSEUDO/PRÉNOM: erza/elsa ÂGE: 20 ans. FILLE/GARS: fille. PAYS: france. COMMENT AS-TU CONNU HEARTQUAKE ? Bazzart. COMMENT LE TROUVES-TU ? magnifique. AVATAR: Paul Wesley. SCÉNARII OU INVENTÉ ? inventé. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7. MOT DE LA FIN: let's have fun =p.

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« I got chiiiiiills, They're multiplyin'. » Ce soir-là mes parents étaient de sortis et je m’étais introduis dans leur placard avec l’aide de Bambou, ma meilleure amie. Oui oui, j’étais le premier à lui avoir demandé si ses parents n’avaient pas abusé du champomy le jour où ils avaient décidé de lui donner ce prénom. La limite entre l’originalité et l’hérésie est vraiment très mince. Bref. Nous étions donc tombés sur un carton rempli de vieilles fringues, dans un style… Hum disons Greasistique ! Ce mot a beau ne pas exister, je n’en trouve pas de meilleur. A croire que mes parents avaient été Olivia Newton John et John Travolta dans une autre vie. J’aurais sincèrement aimé voir ça, surtout vu comment ils étaient devenus chiants avec le temps. « Gabriel, rend la moumoute de ta grand-mère. » ou encore « Gabriel, tu veux bien m’expliquer pourquoi madame Jenkins pense que c’est toi qui a glissé un pétard dans sa tarte aux groseilles ? ». Si on ne peut plus blaguer… J’étais un gamin à l’époque et je jouais les terreurs avec Bambou, ma meilleure amie de toujours. Je doute que ça soit cette histoire de pétard qui ait tout fait… péter ! Sans mauvais jeu de mot bien sûr. Mais mes parents sont devenus brusquement super stricts. Il fallait calmer le sale garnement. C’était le début des punitions en tout genre. Au début, c’était les lignes. Puis ce fut des coups de ceintures pas vraiment amical de papa, approuvés par maman. Il faut les comprendre. Après tout, je m’évertuais à couvrir de honte la famille avec ma manie des bêtises en tout genre. On ne joue pas à ça quand on est le fils d’un célèbre avocat et d’une ancienne mannequin argentine. Après en avoir bavé pendant pas mal d’années, trois pour être exact. J’ai fini par craquer ou, disons le plus simplement, à convenir d’un arrangement. C’était ça ou mes parents faisaient virer ceux de Bambou pour qu’elle quitte la ville. Je redevenais calme en leur présence ou en publique. Un vrai petit ange aux notes parfaites et au cercle social à la hauteur des attentes de papa. J’avais même une petite amie, Nina, approuvée par mes parents. La vie parfaite du petit gentleman bourré aux as. Mon seul bonheur je le trouvais avec Bambou et les rares amis avec qui je pouvais être moi-même.

« And I'm losin' control. 'Cause the power you're supplyin', it's electrifyin'! » Pour appuyer mon dernier mot je mimais une transe qui aurait pu s’apparenter à une crise d’épilepsie. J’étais habillé avec la parfaite réplique de la tenue de John Travolta dans Grease et Bambou avec celle d’Olivia. Plutôt sexy d’ailleurs dans sa petite tenue moulante noire. On s’étaient même lâchés jusqu’à se faire les coiffures du film. C’était donc devant la caméra de ma chambre que nous refaisions la scène avec brio. « You better shape up, 'cause I need a man and my heart is set on you. You better shape up; you better understand to my heart I must be true. » Petit regard sexy, passage de main dans les cheveux, nous étions parfaits, enfin surtout elle. Mon ange, mon rayon de soleil, la seule qui pouvait être tellement chiante que je l’adorais pour ça. « You're the one that I want. o,o, oo, honey. The one that I want. o,o,oo, honey. The one that I want o,o, ooooo The one I need. Oh, yes indeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeed. » Duo parfait, synchronisation évidente. Cela faisait longtemps que nous étions accordés. Je finissais ses phrases et elle les miennes. Elle seule savait parfaitement me faire tourner en bourrique. Nous avions eu une période où nous prétendions être des amoureux, mais cela nous été passé rapidement. Surtout quand elle avait commencé à enchaîner les histoires. Un attrape boulet. Elle était passé du psychopathe baveur qui s’était tapé la tête contre les murs à leur rupture au oh combien étrange étudiant ukrainien qui s’était révélé gai après trois mois d’histoire commune avec elle. J’étais la seule bouée à laquelle elle pouvait s’accrocher, son roc. J’étais celui qui serait toujours là pour elle. De mon côté j’avais eu quelques copines, mais rien de très probant. Je m’ennuyais dans la plupart de mes histoires. Elles avaient beau être monstrueusement sexy, elles n’avaient pas la répartie et l’esprit de ma Bambou. Elle est la femme parfaite et c’est bien pour cela que je veux la garder près de moi. Au collège nous nous sommes fait la promesse de ne jamais nous quitter et cela passe par éviter la conneries classique. A savoir, tomber amoureux l’un de l’autre. En plus, j’étais plutôt accroché à ma petite amie de l’époque pour ne pas dire complètement raide dingue d’elle. Elle avait un sacré caractère, mais j’aimais ça. J’ aimais son petit air désespéré quand je me révélais aussi chiant que la pluie qui mitraille un velux alors qu’on essaye de dormir. Maintenant c’étaient nos mains qui bougeaient ensemble dans une parfaite danse au combien ridicule que j’avais accessoirisé d’un sourire parfaitement niais. Ma vie n’était peut être pas exactement comme je l’espérais, mais au moins je pouvais connaître ces moments d’extases. Des moments où j’étais tout simplement moi-même, des moments où j’étais avec elle. J’avais seize ans et je ne me doutais pas que ma vie aurait à ce point changée quelques années plus tard.


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« SORS IMMEDIATEMENT DE MA CHAMBRE » J’étais hors de moi et, pour une fois, j’avais toutes les raisons pour. Je venais de surprendre ma magnifique fiancée avec son amant, à savoir mon père. C’était à elle que je demandais de quitter la pièce, il était temps que je parle avec mon père. Que je lui explique d’une manière plus musclée ce que je pensais de lui et de ses règles débiles. Mon poing était parti tout seul. Il n’arriva pas à son but. Mon père était manifestement entrainé, finalement c’est moi qui me fit battre jusqu’à l’évanouissement. On ne lève pas la main sur son père, même quand celui-ci se farcit votre très sexy fiancée. Nina Nina Nina… Ma petite amie du lycée, ma lionne. Je te trouvais encore plus rayonnante ces derniers jours. Etait-ce parce que tu te tapais mon père ? « Gabi ? Est-ce que ça va ? » J’ouvrais les yeux lentement et la voyais me regarder avec ses yeux de biche, c’était trop. « Oui parfaitement bien. Maintenant que je sais que ma fiancée se tape mon père, ma journée se voit ensoleillée. » Je me rapprochais d’elle. « J’espère que vous ne vous êtes pas protégés. J’aurais peut être la merveilleuse surprise de découvrir un petit frère ou une petite sœur dans neuf mois. Peut être même que je pourrais t’appeler maman. » Bam. Je venais de me prendre une baffe. Enfin une autre, purement physique. La première je l’avais reçue en la voyant chevaucher mon père avec un aplomb impressionnant. Enfin, vu son visage outré j’étais le méchant de l’histoire. A croire que je l’avais blessée avec mes très vilains mots. Alors que moi je n’avais pas souffert, n’est-ce pas ? J’étais juste effondré. A ce moment-là mon père n’avait pas encore jeté ma mère. Il le fit un mois plus tard, se débrouillant pour inventer des preuves compromettantes pour faire annuler le contrat de mariage et garder tout son argent. Malin le paternel. Neuf mois plus tard j’avais effectivement un petit frère et une nouvelle belle mère. J’étais au fond du trou et je décidais de devenir un gros geek sale et puant. Habituellement, j’aurais tout raconté à Bambou, mais elle était partie faire ses études en France et je ne voulais pas la déranger. Si je lui racontais tout, elle arrêterait tout pour me retrouver et je ne le voulais pas. Mes études d’avocat mises au placard, je découvrais les joies de facebook et de twitter, outils qui me donnaient à moi et à Bambou l’urticaire dans le passé. J’étais un no-life de base. Ma vie était pourrie et je ne m’en remettais pas. C’est pour ça que quand j’ai vu ce message sur facebook je n’ai pas hésité. J’ai bouclé mes valises et je suis parti. Jamaïque here I am ! Vie sociale, THE come back !

Paul!!! Bienvenue ici, inutile de te dire que ton choix d'avatar rox tout ^^

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